
Voici le troisième volet d’une étude commencée en 1996 par l'INPES pour évaluer les habitudes alimentaires quotidiennes des français.
En 12 ans, la représentation de l’acte alimentaire auprès des Français a fortement évolué. De 1996 à 2008, manger est passé du stade « indispensable pour vivre » à un véritable « plaisir gustatif ». Depuis plusieurs années les médias se font les relais du « bien manger ». Des émissions culinaires à la publicité, l’info passe bien. Il faut avouer que matin, midi et soir, télés et radios nous martèlent de manger chaque jour 5 fruits et légumes et 3 produits laitiers, mais aussi d’éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré…
Les fruits et légumes : seul 1 Français sur 10 déclare respecter cette règle. Malgré tout, le message semble entré dans les mœurs. En 2002, seuls 2,5% des sondés reconnaissaient qu’il est important de consommer 5 fruits et légumes par jour. En 2008, ils sont 28,1% ;
Les produits laitiers : Malgré tout, leur consommation accuse une nette diminution entre 2002 et 2008. Principalement chez les filles de 12 à 17 ans ,qui étaient 50% à en consommer il y a 8 ans contre 39,6%, en 2008. Dommage pour reprendre une idée du Pr David Hosking (Royaume-Uni) qu’il n’existe pas du lait écrémé pétillant cannettes… ;
Les boissons sucrées : Leur consommation est en augmentation permanente. Les plus gros buveurs se recrutent parmi les garçons de 12 à 17 ans, et les jeunes adultes de 18 à 34 ans ;
Moins de sel et de matière grasse : Sel, mayonnaise, beurre ou crème fraîche montrent un net recul depuis 2002. L’utilisation d’huile de tournesol et de margarine est délaissée au profit de l’huile d’olive.
Le point négatif concerne quand même la hausse de la consommation de boissons sucrées. Peut-être que si les pouvoirs publics arrêtaient de taper en permanence sur le vin le problème ne se poserait pas !
Source : Baromètre santé nutrition, INPES, 26 janvier 2010